Les Eaux Sauvages

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Re-découvrez le spectacle « Les Eaux Sauvages » sur le répertoire d’Anne Sylvestre avec Olivier Hussenet et Vladimir Médail, créé à l’occasion de la première résidence de création en mai 2017 sur une série de cinq résidences « Le Hall de la chanson » au Musée Dauphinois.
 

LES EAUX SAUVAGES – 15 chansons d’Anne Sylvestre

 

Note d’intention d’Olivier Hussenet, notre artiste « maison » :

« À l’état sauvage, l’eau coule en torrent ou en paisible ruisseau ;  se dresse en tsunami terrifiant ou repose en lac sage et glacé ; poudroie en vifs embruns,  écume en vagues régulières ou stagne en mare trouble ou sombre marécage ; miroite, éblouissante, ou révèle d’abyssales majestés.

Les chansons d’Anne Sylvestre sont comme l’eau : oxymoriques et changeantes.

Vibrant depuis de nombreuses années en sympathie avec cet œuvre riche (la production d’Anne Sylvestre pour les adultes, puisque je n’ai guère croisé celle qu’elle destine aux enfants), je ressens aujourd’hui le désir de l’approcher en interprète (art que j’ai le bonheur d’exercer depuis vingt ans) et non plus seulement comme auditeur. Fruit du hasard ou raison inconsciente (j’ai eu la chance de chanter en écho avec cette grande artiste une de ses chansons inédite, Le grand Alléluia, où il est question de « toutes ces eaux sauvages »), la thématique de l’eau, qui traverse le répertoire très varié des chansons d’Anne Sylvestre, s’est imposée à moi sans préméditation. Sans doute les chansons de l’eau, Partage des eaux en tête, sont-elles celles qui me touchent le plus, tout simplement.

J’ai rencontré Vladimir Médail il y a quelques années déjà, alors qu’il était encore (brillant) élève guitariste du Conservatoire de Paris, sur un projet mêlant cette grande école de musique au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique où j’ai la chance d’enseigner l’interprétation de chansons aux côtés de Serge Hureau. J’ai suivi de loin en loin son parcours de musicien de jazz et, à l’occasion d’une collaboration avec d’autres élèves comédiens, il m’est apparu qu’il était l’homme de la situation. Ce projet l’a immédiatement emballé.

Cela a coïncidé avec le montage d’un partenariat de résidence du Hall de la chanson au Musée Dauphinois (à Grenoble), établissement très dynamique et innovateur qui avait déjà accueilli notre spectacle de chansons de la Première Guerre mondiale. Le chantier de ce projet Les eaux sauvages a donc été ouvert par cette première résidence d’une semaine, du 3 au 10 mai 2017, qui a inauguré le nouveau dispositif de résidence artistique du Musée. »